Il existe en France de nombreuses « niches fiscales » qui permettent aux contribuables de minorer leur impôt sur le revenu. Comme il s’agit d’une demande récurrente de nos clients, nous avons dressé ci-dessous la liste des niches les plus utilisées par nos concitoyens.
Il existe un ensemble de dépenses relatives à la vie quotidienne qui donnent droit à une économie d'impôt :
Selon la situation du contribuable, il peut s’avérer particulièrement judicieux d’étudier la structure de sa rémunération pour faire les meilleurs choix : salaires, dividendes, revenus financiers ou plus-value, choix de la meilleure option fiscale, …
Pour un dirigeant possédant, il sera fiscalement plus efficace de prendre une rémunération de gérant lui permettant d’obtenir un résultat de 38 120 € puis de se verser les dividendes correspondant au résultat net de l’entreprise. En faisant cela, il bénéficiera du taux réduit d’impôt sur les sociétés à 15% pour les 38 120 premiers euros. Pour affiner encore l’optimisation, le dirigeant possédant pourra utiliser tous les abattements prévus par les dispositifs d’épargne salariale (PEE) et les avantages fiscaux qu’offre la loi Madelin.
Pour les contribuables disposant d’actifs financiers, il faut se poser la question de la nature des revenus à percevoir. Est-il plus pertinent de recevoir des dividendes, des coupons obligataires ou réaliser une plus-value de cession ? Naturellement la réponse dépend de la situation de chacun, mais plus la tranche marginale d’imposition du contribuable est élevée (45% pour la tranche la plus haute) plus il est pertinent d’opter pour la prise de plus-value pouvant bénéficier d’abattements pour durée de détention.
Pour les investisseurs utilisant des enveloppes d’assurance-vie, au moment d’un rachat partiel ou total, il est pertinent de se poser la question du mode d’imposition des plus-values. Cela est trop souvent ignoré mais le contribuable a le choix entre le prélèvement forfaitaire libératoire (qui varie entre 35% et 7,5% en fonction de l’antériorité du contrat) ou l’intégration au revenu global. Dans le cas d’un contribuable ayant une tranche marginale d’imposition faible (période de chômage, quotient familial élevé, …) il peut d’avérer très avantageux de choisir la deuxième option.
Il existe de nombreux dispositifs permettant de réaliser un investissement locatif tout en bénéficiant de gains fiscaux significatifs.
Naturellement le levier fiscal que procure ces cadres de loi n’est pas une fin en soi. Tous les investissements de nature immobilière doivent s’apprécier au regard de la situation patrimoniale globale de chacun (liquidités, diversification, niveau d’endettement, …). Par ailleurs, comme toute opération «immobilière», la qualité du sous-jacent est fondamentale (emplacement, prix, qualité de construction, …)
Voici quelques investissements financiers permettant d’obtenir une réduction d’impôt sur le revenu (IR).
La contrainte majeure de ce type d’investissements réside dans leur caractère illiquide (durée de conservation entre 5 et 10 ans) et souvent risqué. Nous considérons que la somme de ces actifs ne doit pas dépasser 5% du total du patrimoine financier du contribuable. De ce point de vue, ce type d’opérations peut difficilement être reconduit d’une année sur l’autre.
La loi Girardin industrielle est un outil très efficace pour traiter la fiscalité car elle a la double vertu de créer de la liquidité entre l’année N et l’année N+1 d’une part, et de pouvoir être reconduite sans contraintes d’une année sur l’autre d’autre part. Toutefois comme tout type d’investissement, il est fondamental de bien sélectionner le monteur qui structure l’opération.
Il y a trois grandes familles que sont les PERP pour les salariés du privé, la PREFON pour les fonctionnaires et la loi Madelin pour les Travailleurs Non Salariés. Le principe consiste à déduire les cotisations versées du revenu imposable et la contrainte majeure réside dans le mode de sortie qui se fait exclusivement sous forme de rente.
Toutes ces stratégies d’optimisation fiscale prises individuellement peuvent avoir un intérêt mais elles doivent surtout être intégrées dans une stratégie patrimoniale globale pour éviter un empilement de « produits » sans cohérence entre eux. Encore une fois le levier fiscal est un moyen (et non une fin), qui s’il est bien utilisé peut s’avérer très efficace mais qui peut aussi être désastreux si les paramètres initiaux ont été mal évalués.
N'hésitez pas à nous interroger pour optimiser la gestion de votre fiscalité sur le revenu