Les stock-options constituent pour les actionnaires des entreprises une technique de rémunération de leur salariés qui est à la fois attractive et différée dans le temps afin de fidéliser et de retenir les meilleurs éléments.
Le principe d’une stock option consiste à attribuer à un salarié le droit d’acheter un certain nombre d’actions de l’entreprise à un prix donné et à une date donnée.
C’est l’Assemblée Générale Extraordinaire des actionnaires qui décide de la création et de l’attribution de stock-options et qui ensuite donne mandat à l’organe dirigeant pour en déterminer les conditions d’attribution : nombre de stock-options, bénéficiaires de stock-options et prix d’exercice des options.
La fiscalité est complexe, et dégressive en fonction du risque assumé. Tout d’abord entre le moment où les stock-options sont attribuées et le moment auquel on peut les exercer (acheter les actions), il y a un délai d’indisponibilité de 4 ans. Ensuite on peut procéder à la levée (acquisition des actions) et céder les actions.
Du point de vue fiscal, il est nécessaire de bien comprendre deux notions fondamentales que sont la plus-value d’acquisition d’une part (PVA) et la plus-value de cession d’autre part (PVC). (Cf. Schéma ci-dessous).
NB : du point de vue fiscal, c’est la cession qui est le fait générateur de l’impôt.
Le schéma ci-dessous fait la synthèse des différentes fiscalités applicables à la PVA en fonction des cas :
Pour la plus-value de cession, elle est toujours imposée au prélèvement forfaitaire libératoire soit 19% auquel s’ajoutent les prélèvements sociaux pour 15,5%. Il n’y a aucune option possible ni aucune technique de réduction de l’impôt découlant de la plus-value de cession.
Aujourd’hui, il existe de nombreuses techniques d’optimisation permettant de réduire le frottement fiscal lié aux stock options. A titre d’exemple nous pouvons citer :
N'hésitez pas à nous interroger pour optimiser la gestion de vos stock options .
Les réferences :