Nous prenons ici le parti de présenter un cas concret d’Owner Buy Out sur une société parisienne de conseil et de régie informatique.
Pour illustrer de manière concrète l’intérêt d’un montage d’OBO pour le dirigeant d’une petite entreprise, nous allons raisonner sur le cas concret de Monsieur et Madame Ducash.
Jean Ducash, âgé de 40 ans est le dirigeant d’une société de conseil et de régie informatique qu’il a fondée seul il y a 10 ans. Depuis, la société s’est développée progressivement, a acquis une expertise spécifique et a recrutée des salariés.
Aujourd’hui, elle emploie 5 personnes, réalise un chiffre d’affaires de l’ordre de 900k€ et possède ses bureaux à Paris pour une valeur de 1 M€.
Par ailleurs, la société dispose de plusieurs contrats récurrents de régie informatique au près de clients grands comptes et délivre également des prestations de conseil à haute valeur ajoutée.
Les comptes historiques de la société se présentent comme suit :
La société est valorisée de manière très simple à 5 fois l’EBIT plus 70% de la trésorerie (on retraite le cash disponible du taux de prélèvement forfaitaire sur les dividendes) soit 2,428 M€. Ainsi, pour l’opération, nous retiendrons un prix de transaction à 2,5 M€.
A titre personnel, M. Ducash est marié depuis 12 ans avec Marie sous le régime de la séparation de biens et ils ont en communs deux enfants Paul (10 ans) et Anne (7 ans).
A ce jour leur patrimoine se compose d’une résidence principale à Paris pour une valeur de 1 M€ (plus de dette sur cet actif) et d’actifs financiers pour 200k€. Les revenus du couple net avant impôt sur les revenus s’élèvent à 190k€ : 150k€ pour Jean uniquement sous forme de salaires (pas de dividendes) et 40k€ pour Marie. Enfin, le train de vie de la famille est évalué à 6 000 €/mois soit 72k€/an.
Ainsi, pour la famille Ducash, la valeur de l’entreprise représente de loin la majorité du patrimoine.
Dans un souci de simplicité, nous considérerons que les revenus et le train de vie de la famille restent stables pendant 8 ans. De la même manière, nous ne tiendrons pas compte de la revalorisation de la résidence principale.