Les chiffres avancés dans différentes études le montre : la transmission à titre gratuit ou à titre onéreux de l’entreprise, reste un des enjeux majeurs du renouvellement et du dynamisme du tissu industriel français. La pyramide des ages des dirigeants est sans équivoque : on estime entre 500 000 et 700 000 (27% des PME en activité) le nombre d’entreprises qui vont changer de main dans les dix années à venir. Une étude du bureau KPMG de janvier 2008 sur les Entreprises Familiales montre que plus de la moitié des dirigeants interrogés envisagent de céder leur entreprise. Le choix se tourne d’abord vers la famille (38%). En second choix, les dirigeants choisissent la cession à une entreprise du métier (23%) et en troisième choix à des actionnaires financiers.
Un autre rapport commandé par le Ministère de l’Economie et des Finances , toujours ciblé sur les entreprises familiales, appelle les remarques suivantes :
Céder l’entreprise trop tard, en phase de décroissance, peut conduire à une diminution de la valeur de l’actif et à un risque d’échec de la reprise.
Les enjeux d’une transmission à titre gratuit ou à titre onéreux efficacement anticipée sont énormes : l’indivision successorale peut conduire à la catastrophe, malgré l’assouplissement des règles de gestion de l’indivision. La pérennité de l’entreprise risque d’être en jeu. Très souvent, on constate les faits suivants :