Elle se complète parfois par l’acquisition d’un bien immobilier qui sera loué dans un premier temps pour devenir ensuite la résidence principale ou secondaire de l’acquéreur.
C’est une démarche fréquente de la clientèle approchant la cinquantaine.
L’investissement dans une résidence secondaire fait également partie de cette étape de consolidation patrimoniale.
Les critères de choix ne sont alors plus les mêmes puisqu’il s’agit là d’un achat « plaisir ».
La détention d’une résidence secondaire est coûteuse, beaucoup l’oublient trop vite, et nécessite outre les charges financières, de s’en occuper (ou d’avoir quelqu’un qui s’en occupe) toute l’année, même si le bien n’est occupé que quelques semaines par mois.
La charmante maison de campagne perd parfois très vite de son charme lorsqu’il faut à chaque visite défricher le jardin, remplir le frigo et nettoyer la maison en arrivant (car inhabitée souvent pendant l’hiver) et avant de repartir……pour un week-end c’est un peu court, on n’a pas le temps d’en profiter vraiment ! Judicieux et plaisant lorsque c’est un bien dont on peut profiter de manière régulière et sans beaucoup de contraintes, la résidence secondaire n’est en moyenne détenue que pendant 7 ans (source : fnaim)…..les contraintes prenant très souvent le pas sur l’agrément.
A cette étape de consolidation, le bilan patrimonial permettra d’éviter quelques erreurs préjudiciables mais répandues comme l’acquisition d’une résidence secondaire suite à un coup de cœur, juste deux ans avant le démarrage d’études supérieures du premier enfant…suivi de façon rapprochée par un ou deux autres…..
Mais une approche patrimoniale entamée tôt, tranche 35-40 ans permettra d’éviter bon nombre de ces écueils prévisibles.
L’étape de consolidation peut également intervenir lors de la transmission d’un patrimoine par les parents par donation ou succession.